الثلاثاء، 22 أبريل 2014

Il n'y pas de quoi être fier







La vie, ses complications, sa richesse.. Tout cela nous fait oublier l'essentiel, les origines. Pourquoi est-ce si important de revenir aux origines? Le monde n'évolue-t-il pas?

Le monde évolue bel et bien. Nous le suivons bon gré mal gré. Mais revenir aux origines ne signifie pas vivre comme l'homme dans la préhistoire. Revenir aux origines c'est appeler les choses par leur vrai nom, mettre chaque chose à sa place, comprendre les choses sans falsification. Pourquoi? Parce que c'est ainsi qu'on sait comment exister, qu'on comprend que l'autre c'est plein d'autres "moi", d'autres "êtres", et qu'il faut savoir comment vivre avec.

J'aimerais partager ma compréhension de la chose, même si je suis une totale intruse au sujet. J'essayerai de parler aux cœurs des lecteurs. Tous les commentaires constructifs sont les bienvenus.

J'ai choisi de commencer par quelque chose que je vois chez ceux qui ne croient pas en Dieu (et même chez certains croyants). Le cœur de la question est : "c'est grâce à qui que je suis ce que je suis, que j'ai ce que j'ai, etc.?"

- J'ai de l'argent. Je l'ai mérité parce que j'ai un bon salaire.
- Qui t'a donné l'occasion de travailler, sans aucune puissance ni force de ta part?
- De quoi tu parles? J'ai bossé comme un malade depuis l'école jusqu'à la fac, j'ai brillé dans mes études, j'en ai même souffert à un certain moment.. Ce n'est pas négligeable! Je mérite bien ce boulot, je l'ai récolté de mes propres efforts..
- D'où as-tu eu les facultés nécessaires pour réussir et briller dans tes études? (facultés physiques, intellectuelles, etc.) alors que tu es sans puissance et sans force?
- C'est comme ça, je suis intelligent, j'ai de l'endurance.. Et puis mes parents se sont bien occupés de moi.
- Donc tu admets que les "outils" nécessaires pour la réussite, tu les avais, comme "innés", n'est-ce pas? les parents, l'intelligence, l'endurance.. Qui te les a donnés?



Revenons aux origines, et appelons les choses par leur vrai nom... 


Remarque : ce type de dialogue aurait pu avoir lieu avec quelqu'un qui n'a pas forcément un bon salaire, ou qui souffre... Chaque chose en son temps.